Les chênes de Meyran,
Allée de Sant Jaume
83 640 Plan d’Aups

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LE COMPAGNONNAGE

La tradition des Compagnons nous fait remonter à mille ans avant J.C à la venue de Maître Jacques à la Sainte-Baume, lors de son retour de la construction du Temple de Salomon.


Le pèlerinage des compagnons
Compagnons :
Association Ouvrière des Compagnons de Devoir du Tour de France
Juillet 1997 :
50e anniversaire du DÉPÔT DES FERS à la grotte Sainte Marie-Madeleine :


 



Union Compagnonnique
des Devoirs Unis


Brève histoire
de l'Union Compagnonnique

Présentation de la Cayenne de Toulon, Sise 42 rue de POMET, à TOULON

"Quelques recherches d'archives nous ont permis de relever des traces de présence compagnonnique à TOULON.
À partir de 1820, pendant et jusqu'à la fin du XIXe siècle, les Compagnons Tourneurs sur bois, Cordiers, Menuisiers, Charpentiers de Marine, Voiliers, Boulangers et autres se firent connaître à travers diverses manifestations, scissions, regroupements, grèves, défilés, créations de nouvelles sociétés para-compagnonniques etc. Puis, une traversée du désert s'en suivit jusqu'au dernier quart du XXe siècle. C'est, en effet, en 1986 que l'allumage des feux de la Cayenne de Toulon s'est effectué après 5 années de travaux importants (voir les photographies jointes), ce qui permet, depuis lors, l'accueil des Compagnons dans un local digne de ses occupants. Depuis sa naissance, en 1986, la Cayenne a bien prospérée et, de 7 Compagnons seulement, elle compte actuellement :
- 16 Compagnons
- 1 Dame Hôtesse
- 5 Aspirants
- 7 Sociétaires
- 2 Postulants
et ce dans des métiers très différents, allant du Tailleur de pierre jusqu'au Menuisier en meubles, du Peintre imagier au Serrurier et du Cuisinier au Pâtissier.
Notre Cayenne toulonnaise est bien le reflet contemporain du Compagnonnage de notre Société, avec sa variété de métiers qui en fait sa richesse et en assure sa pérennité dans le contexte global actuel qui ne lui est pas des plus propices.
"

Le Président, Alex GERAUDIE,
Compagnon Peintre Imagier des Devoirs Unis.


 



Chefs-d’œuvre de Compagnons : "la main est esprit"


 



 
Les vitraux de la grotte Sainte Marie-Madeleine
Les 7 vitraux de la Grotte ont été réalisés par Pierre PETIT de 1977 à 1983.
Compagnon de l'Union Compagnonnique des Devoirs Unis, dit "TOURANGEAU, LE DISCIPLE DE LA LUMIÈRE" ; ces vitraux sont un véritable catéchisme de lumière sur la vie de Sainte Marie-Madeleine.

La lumière de la Grotte Sainte Marie-Madeleine
Extraits du livre de l'exposition " Hommages à Marie-Madeleine", Écomusée de la Sainte Baume/Union Compagnonnique du Var/Association "Les amis de Pierre PETIT" :
"…En réalisant les vitraux qui marquent les principaux jalons de l'itinéraire de Marie-Madeleine, je me suis efforcé, par le simple jeu des couleurs translucides, de créer une espèce d'enveloppe immatérielle propice au recueillement et à la prière.
Avec et par la seule lumière, j'ai recherché à faire disparaître l'inutile, à gommer la laideur pour mieux aider à faire retrouver l'originel dépouillement de ce haut lieu du compagnonnage et de la foi.
Avec humilité, comme le veut le respect de nos traditions, j'ai tenté de créer une simple cathédrale de lumière où la subtilité sans cesse renouvelée des jeux colorés ne doit rien à l'homme et ne constitue qu'un rappel de l'éternelle et réconfortante présence de Marie-Madeleine…
Ainsi, ai-je longuement recherché que l'ensemble des sept verrières qui éclairent désormais cette cavité naturelle puisse (par la coloration sans cesse changeante que veut et que fait le perpétuel et toujours nouveau déroulement des heures, des jours et des saisons) être pour les pèlerins et les C :.  la découverte d'une lumière qui soit préparation à celle de la Céleste Jérusalem…
Ainsi, ai-je recherché, à l'exemple des grandes verrières des XIIème et XIIIe siècles, à écrire quelques nouvelles pages de la Bible des Pauvres, mêlant volontairement symboles chrétiens et compagnonniques, et jouant naturellement avec les formes, les lignes et surtout les couleurs pour mieux provoquer la "rencontre" avec la clarté qui est quête passionnée de tous ceux qui refusent le dérisoire et acceptent de vivre leur vérité. Une vérité toujours transcendée avec dignité et humilité…
"
Pierre PETIT.


 
"Haut-lieu du monde chrétien et des nobles traditions compagnonniques, la grotte de la Sainte-Baume abrite désormais une nouvelle œuvre de "Tourangeau le Disciple de la Lumière" : un second vitrail relatant le grand événement : la résurrection du Christ.
On connaît l'histoire : après avoir répondu aux deux anges qui lui demandaient pourquoi elle pleurait, Marie-Madeleine se retourne et, posant son regard sur Jésus qu'elle ne reconnaît pas, déclare à celui qu'elle prend pour le jardinier : "Si c'est toi, Seigneur, qui l'a pris, dis-moi où tu l'as pris, dis-moi où tu l'as déposé, et j'irai le reprendre."
Jésus lui dit : "Marie !". Se retournant, elle lui dit : "Rabbouni" (Maître).
Jésus lui dit alors : "Ne me touche pas ! car je ne suis pas encore retourné au Père. Va-t-en dire à mes frères, je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu."Alors, Marie-Madeleine pourra-t-elle aller annoncer aux disciples qu'elle a vu le Seigneur et leur dire tout ce qu'il lui a dit…
Et bien, c'est tout simplement cette histoire (Jean XX 14-18) que "Tourangeau le Disciple de la Lumière" nous conte dans son intense poésie silencieuse, celle-là même où les formes se mêlent, se complètent, se fondent, se renforcent ou s'atténuent sous l'effet des couleurs et des transparences.
Le regard à peine posé sur l œuvre, on ne peut que se rendre à l'évidence. Cette résurrection est une éclatante démonstration de l'équilibre, où la richesse de l'expression égale la fermeté de la technique, la discrétion du tour de main, et la noblesse de l'inspiration.
Très réellement, ce second vitrail, consacré à la Sainte Patronne des Compagnons de tous les Devoirs, est un hymne à la pureté et à la richesse infinie de la transparence colorée.
Remarquable assemblage harmonieux de symboles, chaque forme est sens ou message.
Inscrit dans l'ovale, partent et éclatent les rayons de la lumière de la résurrection sur le monde et les hommes.
Dominant l'Esprit-Saint, représenté par la colombe, le triangle, qui projette le vitrail vers le ciel, rappelle l'image de La Trinité et illustre la perfection, tandis que le compas et l'équerre forment l'étoile de Salomon dont les six pointes sont les jours de la création, le septième étant le verbe créateur.
Aux pieds de Marie-Madeleine agenouillée, le vase représentant les 300 journées de travail, symbolise la vie rejetée par Marie-Madeleine, dont le rouge de la robe rappelle le supplice du Christ.
En bas, traversant le vitrail dans toute sa largeur et emprisonné dans la couleur de la modestie, le "Noli me tangere" surplombe et vient mourir sur le tombeau de la sainte patronne, sur lequel repose la pelle du jardinier du grand événement.
Enfin, quand le regard retourne insensiblement mais irrésistiblement au centre, il trouve l'angle du Saint-Sépulcre, et se perd dans le visage du Christ. Alors, c'est l'appel à la prière ou à la médiation, alors, c'est retour aux sources et découvertes des grandes vérités qui ne peuvent qu'éclater et triompher. Résurrection…
".
Hubert JAM (1978) Association "Les amis de Pierre PETIT".


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